IntroductionRésuméSection 1Section 2Section 3Section 4Section 5

Section 3

Comment pouvez-vous participer?

Une approche distincte : rôles et façons de participer

Pour s’impliquer, les gens ont besoin d’une vision assortie d’idées claires sur les différents rôles qu’ils peuvent jouer. Dans cette section, nous allons explorer les divers rôles et façons de participer. Parmi ces rôles, citons :

Que peuvent faire les citoyens pour devenir des alliés?

Nous sommes des citoyens, mais aussi des voisins, des amis, des membres de la famille et des collègues de travail.

Vous pouvez APPRENDRE à reconnaître les signaux d’alarme, à réagir de manière sûre, efficace et solidaire lorsque vous êtes inquiets pour une personne âgée. Renseignez-vous sur l’endroit où trouver des services et de l’aide.

  • Assistez à une conférence ou un atelier Ce n’est pas correct!.
  • Renseignez-vous en consultant le site du cnpea.ca pour en apprendre plus sur les possibilités qui s’offrent à vous.
  • Informez-vous sur l’âgisme et réfléchissez à vos attitudes à l’égard du vieillissement.
  • Lancez une conversation sur le vieillissement.
  • Parlez avec une personne âgée qui vous préoccupe. Offrez votre soutien.

Tout le monde devrait savoir comment RECONNAÎTRE, RÉAGIR ET RÉFÉRER. Selon la théorie du changement social, en enseignant à tout le monde deux ou trois compétences de base pour leur permettre de réagir à un problème complexe lorsqu’ils s’y heurtent dans la vie quotidienne, il est possible de changer fondamentalement le cours des choses.

PERSISTER : Il y a tant de personnes qui se soucient de la sécurité et du bien-être des personnes âgées et qui œuvrent pour une société plus équitable. Les efforts individuels s’inscrivent dans le paysage global des initiatives au Canada et de cette communauté engagée et diversifiée qui s’étend dans tout le pays. Même si vous ne voyez pas de progrès actuellement, mettez l’accent sur ce que vous pouvez faire pour contribuer à la réalisation des objectifs communs. Maintenez le cap. Vous ne faites pas cavalier seul.

Que peuvent faire les citoyens pour devenir des défenseurs?

INFORMEZ-VOUS : Votre administration municipale considère-t-elle les mauvais traitements contre les personnes âgées comme une priorité?

  • Si oui, félicitations, votre communauté a atteint la première étape de l’itinéraire. Cliquez ici et vérifiez que votre communauté figure sur la carte. Les prochaines étapes consisteront à découvrir quelles mesures prend votre administration municipale pour résoudre le problème.
  • Sinon, trouvez d’autres personnes dans votre communauté et déterminez ensemble comment atteindre cet objectif. Vérifiez s’il existe un réseau de prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées. Fixez un objectif et une date limite pour que les mauvais traitements contre les personnes âgées soient un problème communautaire reconnu par votre administration locale.
  • Les municipalités amies des aînés font un travail important qui cadre avec cet objectif. Déterminez si le mandat « Municipalité amie des aînés » de votre municipalité inclut également les mauvais traitements contre les personnes âgées. Si ce n’est pas le cas, proposez-le. Lancez une conversation sur l’âgisme et la maltraitance envers les personnes âgées dans votre communauté.

MOBILISEZ les représentants élus dans votre municipalité. Demandez-leur d’appuyer cette stratégie et d’utiliser leur pouvoir et leur influence pour favoriser la réalisation des objectifs de Futur Nous. Demandez-leur de mettre à contribution leur parti politique. Insistez sur la nécessité de faire un travail de prévention.

  • Faites des mauvais traitements contre les personnes âgées un enjeu électoral. Demandez aux candidats de dire que les mauvais traitements contre les personnes âgées sont une priorité. Demandez leur aide pour atteindre l’objectif.
  • Organisez une réunion de tous les candidats sur l’âgisme et la maltraitance envers les personnes âgées.
  • Référez-vous à notre trousse à outils.

ACHARNEZ-VOUS : les élus locaux, de tous les partis et de tous les paliers de gouvernement, doivent agir en faveur de la santé et de la sécurité des personnes âgées.

Action

Demandez du soutien dans votre rôle de citoyen-ambassadeur – joignez vos forces à celles des autres

  • Adhérez à votre réseau local de prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées ou mettez-en un en place s’il n’y en a pas dans votre communauté.
  • Prenez contact avec votre réseau régional de prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées (existant en Colombie-Britannique, en Alberta, dans les Territoires du Nord-Ouest, au Manitoba, en Ontario et à Terre-Neuve, en 2022).
  • Adhérez au Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés– Restez en contact, parlez-nous des initiatives que vous avez prises, de ce que vous avez mis au point, des défis que vous avez à relever et des choses que vous avez accomplies.
  • Communiquez avec un organisme de défense des droits comme CanAge.

Que peuvent faire les organismes?

De nombreux organismes, dans tous les secteurs, s’efforcent déjà d’établir une plus grande équité et se sont donné comme priorité d’éradiquer toute forme de discrimination dans leurs activités, politiques et procédures. L’âgisme et les mauvais traitements contre les personnes âgées devraient également être inclus dans l’éducation, le perfectionnement professionnel et la révision des politiques.

Selon la législation fédérale et régionale, la violence et le harcèlement en milieu de travail sont également des risques professionnels. Les stéréotypes sur les personnes âgées peuvent empêcher la détection des signaux d’alarme du harcèlement, de la violence ou de la discrimination dont le personnel âgé peut être victime. Les employeurs sont tenus de protéger la sécurité de tous les travailleurs.

Le personnel de tous les organismes qui interagissent avec le public devrait être formé pour reconnaître les signaux d’alarme des mauvais traitements contre les personnes âgées et savoir quoi faire lorsqu’il est témoin d’un cas potentiel. Vous pouvez consulter les réseaux nationaux et régionaux de prévention pour connaître les formations offertes.

Exemples

Politique : Le Credit Union Central of Manitoba (CUCM) a rendu la formation sur l’exploitation financière obligatoire pour tout le personnel.

Pratique : Le Credit Union Central of Manitoba (CUCM) et Prevent Elder Abuse Manitoba (PEAM) ont collaboré pour élaborer un cours en ligne reconnu sur l’exploitation financière des personnes âgées par la famille, les amis ou les soignants. L’Association canadienne des coopératives financières offre cette formation aux coopératives financières partout au Canada sur la plateforme CUSOURCE. Plus de 4000 employés de coopératives financières ont suivi le cours depuis 2014.

Si vous êtes un employeur ou un dirigeant

  • Organisez une présentation ou un atelier Ce n’est pas correct! afin de sensibiliser le personnel aux mauvais traitements contre les personnes âgées et de lancer la conversation sur l’âgisme dans votre organisme.
  • Offrez une formation professionnelle sur l’âgisme et les mauvais traitements pour apprendre à votre personnel à reconnaître les signaux d’alarme et à savoir comment réagir dans les cas suivants :
  • la victime ou l’agresseur est un collègue de travail;
  • le personnel travaille avec des clients ou le public.
  • Intégrez l’âge et l’âgisme dans les politiques de diversité et d’inclusion, les ressources humaines et les programmes de mobilisation des employés.
  • Élaborer des politiques sur les mauvais traitements contre les personnes âgées et la protection de la vie privée pour que le personnel et les bénévoles sachent comment intervenir en cas d’inquiétudes au sujet d’adultes qui pourraient en être victimes.
  • Augmentez et appliquez l’équité en tant qu’organisme.
  • Engagez-vous à adopter une approche tenant compte des traumatismes et de la violence, qui pourrait atténuer les préjudices causés par l’âgisme systémique et d’autres formes de discrimination.
Group of people standing together, hands in the middle in a sign of teamwork

Ressources

  • Le document de politique de CanAge VOICES, présente des recommandations pour les organismes.
  • DVatWork offre une formation et des outils en ligne aux employeurs canadiens pour lutter contre la violence familiale en milieu de travail. Le site Web est financé par le gouvernement du Canada.

Si vous êtes un professionnel qui travaille avec des personnes âgées, peu importe votre domaine :

  • Apprenez à détecter les signaux d’alarme et les indications d’un risque accru de mauvais traitements ou de négligence, à y réagir et à trouver de l’aide.
  • Appliquez les principes de l’approche tenant compte des traumatismes et de la violence dans vos politiques et vos pratiques.
  • Renseignez-vous sur l’âgisme comme forme de violence structurelle qui peut causer des préjudices involontaires aux personnes et aux organismes.
  • Demandez à votre organisme de réglementation ou votre association professionnelle s’il a adopté des politiques concernant l’intervention en cas de mauvais traitements contre les personnes âgées, notamment des politiques sur la protection de la vie privée et la confidentialité de l’information.

Exemple

Exemple de pratique : Agence de la santé publique du Canada.

Attaquez-vous aux inégalités en adoptant une approche tenant compte des traumatismes et de la violence. L’application des principes de cette approche dans l’ensemble de votre organisme peut permettre de jeter des ponts entre les secteurs de manière à transcender et unifier les disciplines et les mandats, et à améliorer la coordination dans la communauté. L’approche tenant compte des traumatismes et de la violence est une innovation canadienne qui fait fond sur des travaux portant sur les traumatismes réalisés auparavant aux États-Unis.

Que peuvent faire les chercheurs?

La recherche fournit les preuves dont nous avons besoin pour orienter les politiques et les actions. Nous avons besoin d’un engagement fort quant à l’exécution de recherches progressives qui tiennent compte des différences entre les genres et qui appliquent une approche intersectionnelle pour répondre aux besoins d’une population diversifiée et vieillissante.

Principes suggérés pour la recherche sur les mauvais traitements contre les personnes âgées au Canada

1. Reconnaître l’expertise

Historiquement, les chercheurs, les professionnels du droit ainsi que les prestataires de services qualifiés sont considérés comme des experts dans le domaine de la recherche sur les mauvais traitements contre les personnes âgées. Ces dernières années, les conceptions conventionnelles de l’expertise se sont élargies pour englober différentes façons d’acquérir des connaissances au sens où toute connaissance relève d’un contexte. Cette compréhension plus large de l’« expertise » comprend les expériences vécues et les diverses expériences professionnelles qui peuvent être prises en compte pour développer, poursuivre et mobiliser la recherche sur la maltraitance envers les personnes âgées.

2. Porter attention aux problèmes systémiques et structurels

Les chercheurs peuvent faire progresser les analyses fondées sur le genre et les analyses intersectionnelles pour nous aider à comprendre comment les politiques et les normes sociales créent des disparités entre les groupes de personnes âgées. Une analyse critique approfondie peut nous aider à mieux comprendre l’âgisme en tant que forme de violence systémique qui façonne l’expérience individuelle de la maltraitance envers les personnes âgées dans diverses populations. L’examen des questions structurelles permet de retirer la notion individuelle de la maltraitance et aide à comprendre les causes sous-jacentes et les solutions prometteuses.

3. Mettre à contribution la communauté, renforcer les capacités

Le concept « Ne rien faire à notre sujet sans notre apport » signifie qu’aucune politique ou recherche ne devrait être décidée sans la participation et la direction des parties concernées ou visées par celle-ci. Les chercheurs peuvent faire progresser la recherche dirigée par la communauté et à laquelle la communauté contribue, qui renforce les capacités, qui répond aux besoins de la communauté et qui s’appuie sur les connaissances existantes.

4. Reconnaître l’importance de la diversité des expériences

Pour reconnaître l’importance de la diversité des expériences, il faut à la fois mettre à contribution des groupes historiquement sous-représentés dans la recherche, en tant que chercheurs et participants, et appliquer une approche réfléchie et intersectionnelle tout au long des phases de conception et d’analyse de la recherche. La conception des projets doit intégrer une réflexion constante sur la position des participants et sur la manière dont le pouvoir est utilisé et réparti dans le groupe.

Exemple

Promising Practices for Housing Women who are Older and Fleeing Violence or Abuse (Rapport d’Atira Women’s Resources Society — Centre canadien d’études sur le droit des aînés)

Exemple

Le Projet Accorder une place centrale au leadership autochtone dans la mise en œuvre des ODD (Peterborough, Ontario) présenté dans le Guide pour faire progresser les objectifs de développement durable dans votre communauté de l’Institut Tamarack.

Avenues à envisager

Avenue 1 : Thématique

Quelles sont les forces et les lacunes dans la recherche sur les mauvais traitements contre les personnes âgées que la recherche peut prendre comme point de départ et qu’elle devrait étoffer?

Avenue 2 : Ressources

La recherche nécessite du financement. L’affectation de ressources à des projets mobilisateurs pour la communauté, intersectoriels et pluriannuels permettra d’améliorer l’état des connaissances ainsi que les efforts de mobilisation des connaissances et d’intervention.

Avenue 3 : Création de coalitions

Les mauvais traitements contre les personnes âgées, comme la recherche, ne se situent pas dans l’abstrait. Il est important de tenir compte des préoccupations et des dénominateurs communs et de faire le pont entre les phases du cycle de vie de la recherche.

Que peuvent faire les communautés?

Les actions à l’intention des communautés sont présentées pour différents types de communautés, y compris les municipalités. D’autres idées à l’intention des gouvernements suivront.

Tout type de communauté peut :

  • Prendre le temps en tant que groupe de s’informer sur l’âgisme et les mauvais traitements contre les personnes âgées;
  • Inciter les membres de la communauté à parler de l’expérience des personnes âgées et des conséquences de l’âgisme et des mauvais traitements contre les personnes âgées dans leur communauté;
  • Organiser des activités intergénérationnelles qui rassemblent des personnes de tous âges afin de tisser des liens entre les générations et parler de la santé et du bien-être de la communauté selon l’âge;
  • Entamer un dialogue avec l’administration et les élus locaux sur l’importance de la lutte contre l’âgisme et les mauvais traitements contre les personnes âgées. Porter à leur attention l’importance de ce dossier pour votre communauté et les mesures prises par votre groupe pour résoudre ces problèmes;
  • Prendre ces mesures en adoptant l’approche tenant compte des traumatismes et de la violence de l’Agence de la santé publique du Canada en vue d’accroître l’équité au sein de la communauté

D’ailleurs que signifie communauté? (ssir.org)

«Une communauté ne désigne pas un lieu, un bâtiment ou un organisme, ni un échange d’information sur Internet. Elle est à la fois un sentiment et un ensemble de relations entre les personnes. Les gens forment et veillent au maintien des communautés pour répondre à des besoins communs.

La plupart d’entre nous participent à plusieurs communautés au cours d’une même journée. Les communautés sont souvent situées à l’intérieur d’autres communautés. Par exemple, dans une ville, dans un quartier – une communauté en soi – il peut y avoir des communautés ethniques ou raciales, des communautés rassemblant des personnes d’âges différents et ayant des besoins différents, et des communautés rassemblant des personnes ayant des intérêts économiques communs.

Les communautés forment des institutions – ce que nous considérons habituellement comme de grands organismes et de grands systèmes tels que les écoles, le gouvernement, la foi, l’application de la loi ou le secteur à but non lucratif. Les institutions non officielles des communautés, telles que les réseaux sociaux ou culturels d’aidants et de leaders, sont tout aussi importantes. »

Organisez des dialogues communautaires pour permettre aux gens de se prononcer sur ces questions et de recueillir l’avis collectif. Renseignez-vous sur les différentes manifestations de la maltraitance envers les personnes âgées dans les communautés à faible revenu et à revenu élevé, dans les communautés autochtones et diversifiées, dans les groupes de personnes handicapées, dans les diverses communautés religieuses, dans les communautés rurales et urbaines. Quels sont les besoins particuliers? Quels sont les dénominateurs communs? Comment peut-on éliminer les obstacles à l’accès au soutien? Les communautés ont une profonde connaissance d’elles-mêmes et, lorsqu’elles sont réellement mises à contribution, il est possible de leur donner les moyens d’agir collectivement dans l’intérêt de tous les citoyens.

Le mouvement « ami des aînés » est un excellent exemple de ce qui se fait déjà dans de nombreuses communautés. Il pourrait être élargi et adapté pour inclure les mauvais traitements contre les personnes âgées et accroître le soutien aux personnes âgées qui peuvent être victimes de maltraitance ou de négligence.

Ressource

Depuis 20 ans, l’Institut Tamarack favorise le changement social à grande échelle par l’engagement communautaire en vue de produire des retombées collectives dans divers dossiers. Bien que l’organisme ne travaille pas (encore) sur l’âgisme à proprement parler, il offre de nombreuses ressources utiles qui peuvent stimuler votre imagination et soutenir les actions recommandées dans cette feuille de route.

Par exemple, l’Institut Tamarack a élaboré un Guide pour les communautés qui souhaitent atteindre les Objectifs de développement durable des Nations unies. Dans de nombreuses régions du Canada, les élus municipaux et les leaders de la société civile utilisent les objectifs de développement durable (ODD) comme cadre pour les priorités locales. Les ODD visent notamment à mettre fin à la pauvreté, à lutter contre la violence fondée sur le genre et à accroître l’équité.

Que peuvent faire les gouvernements?

Reconnaître l’âgisme comme un problème d’équité. Situer l’âgisme dans un contexte plus large. Toutes les personnes, peu importe leur âge, ont droit à un revenu supérieur au seuil de la pauvreté, un logement abordable, à la sécurité alimentaire, à des soins de santé de qualité, à la sécurité et à du soutien, au respect et à la protection de leurs droits de la personne et à une vie sur une planète saine. Tant que nous ne nous attaquerons pas aux inégalités fondamentales en tant que société, nous serons confrontés à l’effet en cascade des traumatismes et de la violence qui résulte de la pauvreté, de la discrimination et du colonialisme persistants.

Nous ne pouvons pas nous permettre de vivre dans une société qui accorde de l’importance seulement à certaines personnes. Ce que nous pensons des autres est à la fois le reflet des valeurs de notre société actuelle, de la communauté dans laquelle nous avons grandi et de la manière dont nous avons assimilé et maintenu ces valeurs. L’équité et le respect inébranlable de la vie doivent nous guider dans tous les aspects des efforts que nous déployons pour un changement social positif. Nous avons besoin que les différents paliers de gouvernement, tant les fonctionnaires que les politiciens, soient des alliés du changement social.

Investir dans l’infrastructure de prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées

Gouvernement fédéral :

  • Soutenir Futur Nous pour soutenir l’évolution pancanadienne des idées, de l’information et des innovations.
  • Octroyer au RCPMTA un financement annualisé. Inciter les gouvernements provinciaux et territoriaux à créer des réseaux

Gouvernements provinciaux et territoriaux :

  • Créer et maintenir des réseaux provinciaux et territoriaux qui serviront de lien en permanence avec les communautés locales et qui seront des partenaires du réseau canadien.
  • Inciter les municipalités à mettre en place des réseaux locaux de prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées.

Administrations municipales :

  • Créer et maintenir des réseaux locaux afin de tisser des liens, de rassembler et de connecter les différents secteurs, d’apprendre à gérer les risques en tant que communauté, de garantir la participation des diverses communautés.

Autres mesures :

  • Élaborer des campagnes multimédias nationales sur les mauvais traitements contre les personnes âgées et l’âgisme, comme la campagne de sensibilisation à la démence 2022.
  • Sensibiliser les fonctionnaires de tous les ministères aux mauvais traitements contre les personnes âgées et à l’âgisme.
  • Mettre à contribution les réseaux régionaux et locaux pour offrir la formation.
  • Organiser et animer des dialogues communautaires pour sensibiliser et mobiliser les citoyens.
  • Affecter du financement pour permettre à divers groupes de se réunir. Mettre en place des processus communautaires pour recueillir des renseignements qui permettront d’orienter les mesures à prendre pour résoudre des problèmes précis.
  • Prendre ces mesures en adoptant l’approche tenant compte des traumatismes et de la violence de l’Agence de la santé publique du Canada en vue d’accroître l’équité au sein du pays.

Si vous êtes un politicien ou un fonctionnaire

L’âgisme, les mauvais traitements et la négligence envers les personnes âgées sont des enjeux non partisans. Tous les membres des partis politiques et les employés des ministères du gouvernement sont des citoyens qui peuvent contribuer à notre avenir collectif.

  • Les politiciens peuvent s’informer sur les enjeux dans leur circonscription :
  • Nouer le dialogue avec les personnes âgées, les experts et les ambassadeurs locaux;
  • Mieux comprendre les pressions exercées sur le terrain pour fournir des services aux personnes âgées victimes de violence et de maltraitance.
  • Les politiciens peuvent inciter leur parti à faire progresser la stratégie Futur Nous.
  • Les politiciens peuvent insister pour que l’avis des experts soit sollicité et que de la recherche soit effectuée avant l’élaboration d’une politique sur les mauvais traitements contre les personnes âgées.
  • Les politiciens peuvent inclure le point de vue des personnes âgées dans l’élaboration d’une politique sur les mauvais traitements contre les personnes âgées.
  • Comme citoyen et agent de l’État pouvant éclairer les positions des politiciens élus, les fonctionnaires peuvent s’éduquer sur les questions liées à l’âgisme et aux mauvais traitements contre les personnes âgées.
  • Les politiciens et les fonctionnaires peuvent tendre la main aux dirigeants et aux ambassadeurs de la communauté pour établir des liens qui favorisent une plus grande collaboration et coordination.

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