IntroductionRésuméSection 1Section 2Section 3Section 4Section 5

Section 2

Trois objectifs pour nous guider

Objectifs de Futur Nous

‍Cette section explique de façon plus détaillée les trois objectifs de Futur Nous. Des exemples de pratiques et de politiques sont présentés sous chacun des objectifs.

Objectif 1

Faire une priorité de la prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées dans chaque communauté

Pour atteindre l’objectif dans l’ensemble du Canada, la prévention de l’âgisme et des mauvais traitements contre les personnes âgées doivent être des priorités pour les communautés et les gouvernements partout au pays.

Moyens de prévention :

  • Identifier et aborder l’âgisme dans les politiques et les pratiques
  • Prendre des mesures pour prévenir les mauvais traitements contre les personnes âgées par l’éducation
  • Élaborer des stratégies pour réduire l’isolement social
  • Réagir efficacement en tant que système lorsque la violence ou les mauvais traitements ont déjà eu lieu.

Idéalement, chaque palier de gouvernement reconnaîtra la nécessité d’aborder et de prévenir la maltraitance envers les personnes âgées de sa propre initiative. Par contre, dans le cas contraire, les dirigeants de la communauté et les citoyens peuvent tenter de mobiliser les élus de leur circonscription. Les mauvais traitements contre les personnes âgées ne sont pas un problème partisan. La prévention est dans l’intérêt de tous.

La prévention primaire vise à empêcher la violence ou les mauvais traitements de se produire en premier lieu.

La prévention secondaire
vise à réduire les séquelles des préjudices lorsque la violence ou les mauvais traitements se sont déjà produits.

La prévention tertiaire
vise à réduire les séquelles et les conséquences à long terme et à prévenir l’escalade de futurs événements.

Nous avons besoin de services directs

La prévention secondaire et tertiaire nécessitent la prestation de services directs de proximité qui permettent d’offrir du soutien, d’évaluer et de gérer les risques en vue de réduire les préjudices, et de coordonner les services pour les situations existantes de maltraitance.

Dans la plupart des communautés du Canada, il existe peu ou pas de services spécialisés qui offrent du soutien aux personnes âgées et aux familles victimes de maltraitance. Le financement pour les services relatifs à la violence familiale peut inclure la maltraitance envers les personnes âgées, mais l’expérience sur le terrain montre que les ressources vont aux familles plus jeunes.

Peu de professionnels ont une formation spécialisée leur permettant de reconnaître les signaux d’alarme ou d’y réagir. Les mauvais traitements contre les personnes âgées sont encore dans l’ombre de la pandémie de violence familiale.

Les services actuels sont axés sur la gestion de crises et s’y limitent. Les provinces dotées de lois sur la protection des adultes, comme le Nouveau-Brunswick, ont mis en place des services accessibles et parfois exhaustifs, mais ces services ne sont offerts qu’après la crise de violence.

Dans la majeure partie du pays, la liste d’attente pour les services de lutte contre la violence à l’égard des femmes, de consultation, de santé mentale et de toxicomanie est souvent très longue pour les personnes qui n’ont pas les moyens de payer pour ces services. En tant que société, nous disposons de peu de ressources pour soutenir les personnes âgées qui sont à risque ou qui sont victimes de mauvais traitements.

Chaque communauté doit offrir des services directs aux personnes âgées, notamment :

  • des services par des professionnels formés dans les secteurs des services sociaux, de la justice et des soins de santé qui ont une expertise en matière de mauvais traitements contre les personnes âgées;
  • de la coordination communautaire et des conférences de cas;
  • du counseling et de l’aide pour naviguer dans le système pour les victimes et les membres de la famille;
  • des services de gestion des risques qui peuvent travailler avec les personnes ayant des comportements abusifs, afin de réduire le risque de violence et d’abus dans l’avenir;
  • du soutien en matière de logement et de soins de santé.

Le manque chronique de services directs pour les familles victimes de maltraitance envers les personnes âgées témoigne de l’incidence réelle de l’âgisme systémique et de la violence structurelle, qui font fi des besoins des personnes âgées.

D’ici 2037, le nombre de citoyens canadiens de 65 ans et plus aura augmenté de 68 % par rapport à 2017. Il est urgent de financer dès maintenant des services directs dans les communautés pour la prévention et l’intervention dans les cas de mauvais traitements contre les personnes âgées. Chaque communauté peut faire un bilan des services offerts et collaborer pour harmoniser les ressources et renforcer les capacités afin de lutter contre la maltraitance envers les personnes âgées. Il incombe aux gouvernements de travailler ensemble et d’investir dans la prévention en mettant l’accent sur la santé et le bien-être des personnes âgées.

Quelle est la première étape à franchir pour la prévention dans ma communauté?

Action

Déterminer un objectif local assorti d’un échéancier pour que votre municipalité considère le problème des mauvais traitements contre les personnes âgées comme une priorité.

Exemple de politique : Le gouvernement de l’Ontario a mis en œuvre des Plans de sécurité et de bien-être des communautés en 2019. Les municipalités devaient élaborer et adopter des plans de sécurité et de bien-être des communautés, en travaillant en partenariat avec les services ou conseils de police et divers autres secteurs, notamment la santé ou la santé mentale, l’éducation, les services communautaires ou sociaux et les services aux enfants ou aux jeunes. Dans les municipalités où la maltraitance envers les personnes âgées n’était pas explicitement incluse dans le plan, la politique a servi de tribune pour promouvoir l’inclusion de la maltraitance des personnes âgées.

Objectif 2

Créer et soutenir des réseaux de prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées

Cet objectif s’adresse à tous les paliers de gouvernement. Il constitue un appel à l’action pour que les mauvais traitements contre les personnes âgées soient une priorité et que l’infrastructure des réseaux soit créée et bénéficie d’un financement annualisé pour la poursuite des activités.

Qu’est-ce qu’un réseau de prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées?

Les réseaux de prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées sont composés de citoyens et de professionnels de multiples secteurs qui travaillent ensemble pour lutter contre l’âgisme et la maltraitance envers les personnes âgées dans leur communauté. La participation à un réseau est souvent bénévole. Les membres y font un travail essentiel, bien qu’ils ne disposent actuellement que de peu ou pas de financement permanent.

Nous avons beaucoup d’éléments à exploiter.

Il existe déjà des réseaux locaux et régionaux dans six provinces et territoires. Quatre réseaux régionaux sont financés annuellement par les gouvernements provinciaux et territoriaux.

Les réseaux locaux sont des groupes de bénévoles qui effectuent un travail continu d’éducation et de mobilisation dans leurs communautés. Le Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés (RCPMTA) fonctionne actuellement sans financement durable et dépend de projets. En tant que responsable de la diffusion de Futur Nous, le RCPMTA est déjà prêt à servir d’organisme central pour faire le pont entre tous les réseaux au pays.

Le fait d’attendre que des bénévoles prennent les rênes pour résoudre des problèmes complexes et systémiques est un exemple concret d’âgisme. Chaque communauté doit se doter d’un réseau spécialisé et financé qui veillera à ce que l’âgisme et la maltraitance envers les personnes âgées soient une priorité et qui s’efforcera d’opérer un changement à long terme à ces égards dans la communauté. Les bénévoles ont encore un rôle important à jouer, mais ils doivent bénéficier d’un meilleur soutien.

L’informationcircule en amont, en aval et dans tout le système.

Que peuvent faire les réseaux de prévention des mauvais traitements contre les personnes âgées?

Les réseaux financés et officiels :

  • Eduquent la population – ils mettent en place des programmes adaptés et propres à la communauté et offrent du matériel testé à l’échelle canadienne; ils renforcent les compétences et obtiennent des résultats d’apprentissage systématiques dans tout le pays.
  • Améliorent la coordination dans la communauté – ils ne fournissent pas de services directs, mais ils peuvent coordonner les efforts de prévention et d’intervention des prestataires de services dans différents secteurs afin de garantir une réponse communautaire coordonnée.
  • Participent à l’échange et à la mobilisation des connaissances – le Réseau canadien peut servir d’organisme central pour faire le pont entre les provinces et les territoires en vue de faire circuler et d’échanger les connaissances en amont, en aval et dans tout le système; il s’agit d’une ressource importante pour les communautés et les gouvernements.
  • Apportent des idées, des expériences et des innovations aux tables des réseaux régionaux et fédéraux sur la façon de faire progresser les objectifs pancanadiens.
  • Soutiennent les efforts collectifs à l’égard des priorités nationales en apprenant à se rassembler autour d’objectifs communs pour obtenir de réels résultats à l’échelle locale.

Qu’est-ce qui est déjà en place?

  • Depuis 2000, huit gouvernements provinciaux et territoriaux ont déjà fait de la maltraitance et de la négligence envers les personnes âgées une question prioritaire.
  • Chacun d’entre eux s’est doté d’une stratégie en matière de mauvais traitements contre les personnes âgées et a affecté certaines ressources aux problèmes qui ont été relevés.
  • Actuellement, il existe six réseaux provinciaux/territoriaux.
  • Au Québec, le gouvernement finance les coordonnateurs régionaux pour soutenir la coordination et l’engagement communautaire.
  • Les gouvernements provinciaux et territoriaux octroient à quatre de ces réseaux des montants variables de financement annualisé.

Réseaux actuels

British Columbia Association of Community Response Networks (BC CRN): bccrns.ca
Alberta Elder Abuse Awareness Council (AEAAC): albertaelderabuse.ca
Prevent Elder Abuse Manitoba (PEAM): preventelderabusemanitoba.wildapricot.org
Northwest Territories Network (NWT Network): nwtnetwork.com
Prévention de la maltraitance envers les aînés Ontario (Elder Abuse Prevention Ontario [EAPO]): eapon.ca
SeniorsNL: seniorsnl.ca

Map of Canada

Yukon

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Terre-Neuve-et-Labrador

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Colombie-Britannique

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Île-du-Prince-Édouard

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Alberta

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Saskatchewan

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

T.N.-O

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Nunavut

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Manitoba

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Ontario

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Québec

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Nouveau-Brunswick

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

Nouvelle-Écosse

  • Stratégie
  • Réseau provincial
  • Financement annualisé

POINT DE DÉPART AU CANADA

  • 8 provinces et territoires ont une stratégie
  • 6 provinces et territoires ont un réseau provincial ou territorial
  • 4 réseaux provinciaux et territoriaux ont un financement annualisé

Vous pouvez contribuer à développer une infrastructure centrée sur la prévention au Canada.

Action

Créer un réseau de prévention de la maltraitance des personnes âgées

S' il n'existe pas de réseau de prévention de la maltraitance envers les personnes âgées dans votre communauté ou votre province, vous pouvez en initier un. Consultez notre guide « Les personnes aînées mènent le changement : Comment développer un réseau de prévention de la maltraitance envers les aînés » pour en savoir plus.

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Nous proposons une idée
ambitieuse : financer les réseaux partout au Canada selon un modèle de partage des coûts

Le partage des coûts est un moyen de renforcer les liens entre les administrations. Si toutes les provinces et tous les territoires participent, le projet deviendra pancanadien. Le gouvernement fédéral pourrait offrir aux gouvernements provinciaux ou territoriaux des mesures incitatives équivalentes et ceux-ci pourraient à leur tour verser les fonds aux administrations municipales.

Les mesures incitatives permettent de reconnaître qu’une responsabilité commune et l’impartialité sont nécessaires pour le bien du plus grand nombre. Cette approche permettra de conserver l’élan insufflé malgré les cycles électoraux et les changements de gouvernement. Elle assurera un apprentissage et un perfectionnement continus qui éclaireront les décisions de tous les paliers de gouvernement.

Les estimations préliminaires montrent le rapport coût-efficacité d’un plan d’action global qui nous ferait évoluer en tant que société vers la prévention et l’intervention précoce en matière de maltraitance envers les personnes âgées. Le Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés peut servir d’organisme central pour le système et offrir du soutien aux réseaux provinciaux et territoriaux qui, à leur tour, appuieraient les réseaux locaux.

  • Un investissement annuel de 9,5 millions de dollars de la part du gouvernement fédéral :
  • Un financement de base de 3 millions de dollars pour le Réseau canadien; – Des mesures incitatives à hauteur de 6,5 millions de dollars pour les gouvernements provinciaux et territoriaux;
  • Un investissement annuel de 2,5 millions de dollars de la part des gouvernements provinciaux et territoriaux :
  • Un financement de base de 700 000 dollars pour le réseau provincial et territorial – Un financement de 30 000 dollars pour 60 communautés locales;
  • Un investissement annuel de 30 000 dollars de la part des administrations municipales :
  • Financement de base pour le réseau local.

ExEmple

Le gouvernement de la Colombie-Britannique investit actuellement 1,3 million de dollars par année dans le cadre de l’enveloppe de financement accordée à la BC Association of Community Response Networks (BC CRN). Le financement annualisé a permis au réseau de bien s’établir et de devenir très efficace au cours des dix dernières années. Le BC CRN continue de croître. En mars 2022, il comprenait 81 réseaux d’intervention communautaire desservant 233 municipalités.

Le gouvernement de l’Alberta finance un projet par l’intermédiaire du conseil provincial sur les mauvais traitements contre les personnes âgées (AEAAC) qui dirige un programme pilote de gestionnaires de cas dans les communautés albertaines. Si le projet s’avère concluant, la gestion des cas pourrait être intégrée au travail des réseaux locaux dans le cadre du modèle d’intervention de proximité coordonnée.

Objectif 3

Apprendre à chacun comment détecter, réagir et référer

Enseigner à tout le monde à :

  • Reconnaître les signaux d’alarme et les éléments précurseurs d’une augmentation du risque;
  • Réagir de manière sûre et efficace;
  • Aiguiller les personnes au bon endroit pour de l’aide et du soutien.

L’objectif consistant à « apprendre à chacun quoi faire » fait fond sur le deuxième objectif et sera une des principales activités des réseaux de prévention. L’éducation est la clé. Souvent, les témoins ne réagissent pas efficacement, car ils ne savent pas quoi faire.

Selon les recherches sur les homicides familiaux, les voisins, les amis, les membres de la famille et les collègues de travail sont les témoins les plus proches dans les cas de violence familiale. Ces derniers savent qu’il y a de la violence et de la maltraitance, mais ne savent pas quoi faire. En enseignant au grand public comment reconnaître, réagir et référer, il sera possible de faire des interventions précoces et d’offrir du soutien. Il faut agir de toute urgence.

Ces dernières années, une augmentation des homicides commis par des conjoints ou des membres de la famille et impliquant des personnes âgées a été observée. Par ailleurs, ce sont les femmes âgées qui sont le plus souvent victimes d’homicides commis par des hommes membres de leur famille.

Exemple

Le gouvernement de l’Ontario octroie un financement annualisé à Prévention de la maltraitance envers les aînés Ontario (EAPO), qui est l’organisme provincial responsable de la mise en œuvre de la Stratégie ontarienne de prévention des mauvais traitements à l’égard des personnes âgées.

Le Réseau offre des programmes éducatifs, des formations, et de l’information sur la maltraitance. Il développe aussi des ressources et aide à la coordination des services communautaires. Les consultants du Réseau collaborent avec les réseaux locaux pour former des intervenants bénévoles qui éduquent la population dans leur communauté et mobilisent les citoyens sur les questions liées à la maltraitance envers les personnes âgées.

Ressources

Ce n’est pas correct! Voisins, amis et familles présents pour les personnes âgées est une campagne pancanadienne d’éducation publique qui a été financée par le gouvernement fédéral et mise à l’essai dans chaque province et territoire. Dans les provinces où des réseaux de prévention sont financés, le travail d’éducation et de mobilisation de tous les citoyens se poursuit. Tous les réseaux financés utilisent les ressources de l’approche Ce n’est pas correct!.

An older woman speaking into a megaphone
A hand putting the final piece into a puzzle.

Travaux futurs possibles :

  • Adapter le matériel de l’approche Ce n’est pas correct! à d’autres publics
  • Élaborer un programme de formation professionnelle sur la détection, l’intervention et l’aiguillage
  • Concevoir une campagne pancanadienne complémentaire sur l’âgisme

L’établissement d’objectifs donne une utilité et un sens à nos actions

Les trois objectifs pancanadiens créent un horizon commun pour la prévention et l’intervention. Les objectifs communs permettent de tenir compte des différences locales et régionales et de reconnaître que nous n’en sommes pas tous au même point ni au même endroit. Il n’en reste pas moins que nous avons tous la même mission. Pour apporter des changements collectifs qui permettront de prévenir les mauvais traitements contre les personnes âgées, nous devrons réaliser des progrès lents et constants, ainsi que des investissements durables au fil du temps.

Action

Trouvez vos alliés et restez en contact avec votre réseau local ou provincial et avec le Réseau canadien pour la prévention du mauvais traitement des aînés.

Racontez-nous vos expériences, vos défis et vos réalisations.

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